Français à l'étranger
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Le débat
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Origine du texte
Philippe Blanchet
-Président du Conseil Académique de l'université Rennes 2 (Bretagne / Breizh / Bertègn - France)
-Professeur de sociolinguistique (communication plurilingue et interculturelle)
-Coordonnateur français du Réseau algéro-français LaFEFhttp://lafef.net/ -
AIRDF ou pas ?
Pas de position officielle de l'AIRDF sur le sujet
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Fichier(s)
Le ministère français de l'enseignement supérieur semble envisager la mise en place d'un "Certificat d’aptitude à participer à l’enseignement français à l’étranger" qui serait préparé et validé par les INSPé (ex-ESPé, ex-IUFM: organisme officiel de formation des enseignant.e.s) et *r**éservé aux enseignant.e.s en poste et aux étudiant.e.s inscrit.e.s en Master MEEF* (de préparation aux concours de l'enseignement primaire et secondaire en France). Ce certificat deviendrait indispensable pour enseigner dans un établissement français de l'étranger et ça risque d'être étendu aux instituts français, voire plus. Voici les 3 axes du référentiel et de l'examen:
* Interagir avec des élèves dans un contexte plurilingue
* Pratiquer des langues étrangères
* Comprendre l’environnement international et les enjeux de la politique éducative de la France à l’étranger
Ce texte semble problématique :
* il vient court-circuiter l'ensemble des masters préparant à l'enseignement du français et en français à l'étranger dont, de plus, il exclut les étudiant.e.s (façon d'évacuer un peu plus l'Université de la formation des enseignant.e.s que le gouvernement actuel veut orthodoxe par rapport à son projet politique);
* il comporte un volet "être un bon petit soldat de la politique française à l'étranger" (avec une épreuve) qui semble avoir peu de lien avec les établissements français de l'étranger, qui sont la plupart du temps de droit local.