L’évolution des pratiques d’enseignement et de formation en didactique du français : quels résultats de recherche ?
- 1er octobre 2022 : Lancement de l’appel.
- 15 décembre 2022 : Envoi des résumés
- 15 janvier 2023 : réponse des experts aux projets de résumés.
- 15 février 2023. : Envoi de la version finale des résumés.
- 28 février : Approbation ou refus des projets de communication.
- 5 mars 2023 : Diffusion du programme et inscription en ligne.
- 28-29 avril 2023 : Colloque à Hôtel El Mouradi Tozeur. Tunisie
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Dans sa définition de la transposition didactique, Perrenoud (1998) fait allusion aux rapports mutuels entre savoirs didactiques et pratiques professionnelles et postule qu’il n’y a pas de savoirs sans pratiques ni de pratiques sans savoirs et qu’il faut partir de pratiques pour identifier des compétences. S’inscrivant dans la lignée des travaux récents en didactique du français qui mettent la focale sur l’analyse des pratiques d’enseignement et de formation initiale et continuée (voir notamment les colloques de Poitiers (octobre 2020) et de Toulouse (mars 2023)), ce colloque invite les auteurs à interroger l’évolution que suscite le changement des pratiques. Ce faisant, il s’appuie sur le postulat que le changement constitue un moteur de progression de « l’agir professionnel » et un support de contournement d’obstacles. A travers l’analyse des pratiques, ce colloque vise avant tout d’étudier l’évolution et la transformation du réel et de « la pensée enseignante » en vue de permettre avec le soutien des didacticiens une amélioration des apprentissages des élèves et des étudiants (Goigoux, 2022). Cette analyse peut en outre s’associer à d’autres intentions de « professionnalisation » et de production des savoirs sur les pratiques (Marcel et al., 2002) dont la production de savoirs langagiers (Cizeron, 2010 ; Filliettaz, 2014; Dupuy et Soulé, 2021). A ce propos, plusieurs recherches (par exemple les travaux de Bucheton sur le « multi agenda » de l’enseignant) se sont intéressées aux dimensions de l’activité enseignante ainsi qu’à « la réflexivité » dont elles pouvaient faire l’objet en s’appuyant sur l'analyse des interactions en classe et de discours d'enseignants sur leurs pratiques. Ces recherches favorisent la construction de nouveaux savoirs professionnels à transmettre en formation1. En particulier, l’analyse des gestes professionnels (Dufays, 2019) et des postures des enseignants est considérée aujourd’hui tant par les formateurs que par les chercheurs comme un outil privilégié pour former les enseignants à la réflexivité et pour les stimuler à agir en professionnels réflexifs.
Attendu : résumé d’environ 600 mots/ 4000 signes (hors bibliographie)