Le présent volume célèbre le franchissement de ce palier symbolique du premier million de mots, dont on peut souhaiter qu'il ne soit pas le dernier. Car en peu d'années, les banques de données du type d'OFROM sont devenues des ressources stratégiques, indispensables à l'avancement des recherches en linguistique (qu'il s'agisse de lexique, de prosodie, de morphosyntaxe, de variation dialectale, d'étude de l'interaction, etc.), ainsi qu'au traitement automatique du langage. Ces bases sont exploitées aussi, de plus en plus souvent, aux fins de l'enseignement, notamment de l'enseignement des langues secondes (Johnsen 2020). Autant de raisons qui plaident pour la pérennisation de tels outils, ce qui suppose de les adapter périodiquement aux mutations technologiques, mais aussi et surtout de poursuivre leur développement.